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Par association secol le 7 Avril 2015 à 18:48
Accueillis par Guy dans son jardin à Chaponost rue denis Garby. 8h30 – 10h30. 12 personnes présentes. Explications sur le compost, asperges, consoude, etc. Réponses à nombreuses questions diverses.
En pratique : fabrication d’engrais bio à base de fougère, consoude, ortie, presle, cueillette d’asperges, etc
Son jardin est au milieu de plein d’autres jardins, on peut y aller quand on veut pour prendre des idées, et discuter avec les jardiniers. Cela vaut le coup d’œil, c’est sûr !
Quelques conseils :
- Mettre de l’ortie broyée en fond de trou lorsque l’on plante les tomates
- Pour que les raisins ne flétrissent pas avant la cueillette, enfermer les grappes dans des sacs en papier
- Suivre les patates et ramasser les doryphores quand il y en a
- Guy a un superbe groseillier, pourtant, d’après lui, il ne s’en occupe jamais (pas de taille)
- pas de cendres sur les fraisiers et les framboisiers
- le charbon de bois évite les algues dans les réservoirs d'eau
- couper les ronces entre le 20/06 et le 01/07 pour les faire crever
- ne pas tuer les vers blancs du compost (on va bientôt les manger .....)
- pailler les tomates plutôt que mettre des copeaux de bois, pailler le jardin en général pour éviter de désherber et garder au frais
- purin d'ortie : 1kg d'orties pour 10l d'eau
- purin d'ortie, de consourde, de presle et de fougère pendant 15 jours dans l'eau dans une poubelle fermée puis dilué à 15% avec 85% d’eau :engrais et insecticide
- purin de rhubarbe contre le ver du poireau
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Par association secol le 21 Mars 2015 à 11:35
Pour ceux qui n'ont pas pu participer et ceux qui souhaitent revivre les débats
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Par association secol le 11 Octobre 2014 à 21:17
L'association SECOL (Solidarité Ecologie Citoyenneté Ouest Lyonnais), après le franc succès de la conférence du 14 décembre 2013 « Au nom de la Terre » à laquelle étaient conviés Pierre Rabhi, José Bové et Benki Pyanko, chef de la communauté indienne Ashaninka d'Amazonie, a organisé un nouvel évènement sous la forme du cinéma débat : le Festival Coline Serreau « Au nom de la Vie ».
Du 5 au 7 décembre, 6 films ont été projetés à Vaugneray en partenariat avec l'association Cinéval : Chaos, Romuald & Juliette, St Jacques la Mecque, Solutions locales pour un désordre global, La crise, La belle verte. Chaque séance a été suivie d'un débat en présence d'Emmanuel Jaffelin, professeur agrégé de philosophie.
Les valeurs humaines mises en scène par Coline ont fait réagir les spectateurs. Les films étaient porteurs de valeurs d'espoir parmi lesquelles il y a de l'humanisme, de l'altruisme, du féminisme, de la tolérance, de l'écologie, de la gentillesse, du militantisme...
Coline Serreau, comédienne, cinéaste, musicienne, artiste complète, proche de Pierre Rabhi, délivre inlassablement un message d'amour au sens noble du terme.
Cette série de projections a été clôturée par une conférence accueillie au sein d'un village associatif solidaire, écologique et citoyen composé de 18 associations dans la grande salle des fêtes de Brindas.
313 personnes étaient réunies pour échanger avec :
- Coline Serreau, réalisatrice des films
- Michèle Rivasi, eurodéputée, son amie, qui est de tous les combats pour qu'au niveau politique les valeurs prioritaires soient prises en compte
- Emmanuel Jaffelin qui nous a invités à redécouvrir la gentillesse, valeur humaine qui a évolué au cours des siècles
- Erwan Lecoeur, sociologue et politologue, a animé les échanges
Lors d'une première intervention, Emmanuel nous a livré en toute simplicité l'état dans lequel l'avait plongé l'univers cinématographique intense de Coline. Il a parlé de films à digérer, d'une douceur intelligente qui plonge dans un état de remise en question, qui invite à la transformation.
De ce premier témoignage plein de gentillesse, sont nées petit à petit une, puis deux puis de nombreuses questions, réflexions à cœurs ouverts ou témoignages. La parole donnée à tous a transformé cette conférence en un grand moment d'échanges, dans le respect et l'écoute de chacun.
Les thèmes abordés ont été pêle-mêle la montée du racisme, de la xénophobie et du repli sur soi, la laïcité, l'engagement citoyen, la lutte contre le TAFTA, la médecine douce, la santé et l'alimentation, la protection de l'environnement, la perte de confiance dans le monde politique, les rôles de la publicité, le poids de l'action locale, le rôle de chacun dans les choix de consommation et bien d'autres.
Une place de choix a été réservée aux jeunes, des témoignages promesses d'un élan de modernité et de fraîcheur pour une nouvelle façon de concevoir nos modes de vie et notre définition du bonheur.
Les livres et DVD des films de Coline Serreau ainsi que le "Petit éloge de la gentillesse " d'Emmanuel Jaffelin ont été dédicacés. Ils feront de beaux et gentils cadeaux en cette fin d'année.
Des dégustations et un buffet bio et locaux ont été proposés par 10 producteurs en fin de soirée pour permettre de poursuivre les échanges.
Chacun est rentré chez soi après un festival fort en émotions et avec l'intime conviction que gentillesse, simplicité et écoute de l'autre pouvaient faire de nous des héros ordinaires engagés pour un futur plus juste, plus sobre et plus heureux.
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Par association secol le 17 Décembre 2013 à 22:26
Pierre RABHI, José BOVE' et BENKI PYAKO à Vaugneray : quel succès ! par Noel Collomb, Co-Président de la SCL Intercommunale
Les 1 300 personnes présentes à l'appel de la SCL (Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais), de SECOL (Solidarité, Ecologie, Citoyenneté dans l'Ouest Lyonnais) et des associations partenaires ont été enchantées de la prestation et des discours tenus par ces trois grandes personnalités lors de la conférence "Au nom de la Terre".
Vaugneray (69670), ce samedi après-midi, est devenue trois heures durant la capitale des trois-quarts de la planète depuis le Sahel subtropical à la forêt amazonienne en passant par l'espace européen.
Pierre RABHI a su nous convaincre, par ses paroles pleines de bon sens, de philosophie et d'amour, que l'Homme ne pourrait pas survivre sans respecter la terre-nouricière.
José BOVE' a insisté sur le fait qu'il fallait se battre pour cela : sa lutte contre l'extension de l'armée au Larzac s'est faite pour le respect de la terre nourricière, de même que sa lutte contre les semences OGM. Ces deux victoires démontrent qu'il ne faut pas se sentir battus d'avance et que l'engagement est payant.
BENKI nous a expliqué les problèmes qu'il rencontre avec l'Etat fédéral Brésilien. Ce chef d'une communauté indienne d'Amazonie a appris le respect de la terre et de la nature de ses aïeux et refuse la façon de vivre que veut lui imposer l'Etat. En effet, le gouvernement brésilien cherche à confisquer des terres et la forêt de sa communauté en contrepartie de l'installation de l'électricité, du téléphone et de la télévision. Benki refuse que ses terres soient soumises à déforestation, pesticides et OGM. Il refuse la télévision qui capte l'attention et la disponibilité des jeunes de sa communauté, les empêchant de prendre part aux discussions avec les responsables sur la place du village. Il veut conserver ses terres et les cultiver en respectant la vie des plantes en fonction des besoins de sa communauté indienne et refuse de les laisser attribuer à des entreprises agricoles qui ne cherchent que rendements et profits sans se soucier de l'épuisement des terres.
Vous pouvez voir quelques photos prises lors de la conférence en cliquant sur Voir le diaporama .
Chacun est rentré chez soi avec la certitude qu'il est urgent de changer nos comportements de citoyens pour convaincre nos dirigeants à prendre les mesures nécessaires à leur niveau.
Si vous n'avez pas pu avoir de place pour être dans la salle le 14 décembre, ou si vous voulez revivre la conférence, ou faire connaître ces trois personnalités à des amis, vous avez la possibilité de vivre ou revivre l'évènement sur le site http://youtu.be/7veXOaQ8dj0. Grâce à la générosité de l'ensemble des personnes présentes lors de cette conférence, nous pouvons désormais vous proposer d'accéder librement à ces images !
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Par association secol le 26 Décembre 2011 à 16:40
L’association a choisi de défendre les valeurs de l’écologie, que sont la responsabilité planétaire, la solidarité, la citoyenneté.
- La responsabilité planétaire : l’humanité doit aujourd’hui prendre en compte les effets de ses activités sur l’ensemble de la planète et faire en sorte que les générations futures puissent vivre dans un environnement préservé.
- La solidarité : l’économie, telle qu’elle est, produit misère et exclusion. Les rapports entre pays industrialisés et pays pauvres se dégradent. Redistribuer les richesses, améliorer la protection sociale et réorienter l’aide aux pays du sud sont des priorités.
- La citoyenneté : les citoyens doivent pouvoir maîtriser le fonctionnement des institutions qui régissent leur vie commune (politique, sociale et économique). Cela passe par l’élargissement de la démocratie dans la cité et dans l’entreprise.